Archives pour la catégorie Défendre l'indéfendable?

Défendre l’indéfendable (2) – FLEETWOOD MAC sans Peter Green et sans Nicks/Buckingham

Cette rubrique tente de donner une seconde chance à des groupes/disques qui ont pour une raison une autre auront perdu de leur éclat et/ou suscité une indifférence qu’on peut trouver injustifié.

Il y a quelques semaines, Duke nous a gratifié d’un bel article sur les débuts blues de Fleetwood Mac sous le haut patronage de Peter Green qui était clairement l’élément fort de la formation. Malheureusement pour le groupe, ce dernier les laissera en plan après trois albums. C’est d’ailleurs la période dont on parle plus, après bien sûr celle des mid 70’s/80’s que tout le monde connait avec les hits en or massif parfaitement calibrés pour les radios FM, qui feront la renommée et le succès du groupe, sans parler de leurs frasques et excès de cette période qui sont entrés dans la légende. Pour y parvenir, la musique du groupe aura complètement quitté les terres du blues, notamment avec l’arrivée d’un couple de songwriters (et dans la vie, mais chez Fleetwood Mac, cela ne dure qu’un temps) hors pairs nommés Stevie Nicks et Lindsey Buckingam. En effet, ceux-ci viendront notamment avec une optique plus « moderne » avec notamment l’emploi de claviers.

de gauche à droite: Danny Kirwan, Bob Welch et Jeremy Spencer

Pendant longtemps, Fleetwood Mac a suscité chez moi une certaine indifférence. Avec le temps, je l’apprécie de plus en plus, parce qu’il en existe pour ainsi dire plusieurs. En effet, c’est décidément un drôle de groupe qu’on pourrait définir à géométrie très variable. Généralement quand on emploie cette expression, cela laisse entendre qu’il y a un leader (un peu dictateur) qui change les membres en fonction de ses besoins. Ici, c’est un peu l’histoire de Pink Floyd, mais en plus compliquée. Le point commun étant donc la présence de Mick Fleetwood à qui on doit le nom du groupe et qui sévissait derrière les fûts.

Et pour ma part, je souhaite m’attarder sur la période située entre 1969 et 1975, et dont pas grand monde parle.

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Rubrique- Défendre l’indéfendable? The Kinks de l’après 1971

Cette nouvelle rubrique tentera de donner une seconde chance à des groupes/disques qui ont pour une raison une autre auront perdu de leur éclat et/ou suscité une indifférence qu’on peut trouver injustifié.

1er dossier de la défense: The Kinks (illustré par « Word of Mouths » (1984) et en bonus « Sleepwalker » (1977))

Legacy Recordings France » The Kinks - Les albums des Kinks remasterisés et  en version numérique HD

On tient à remercier l’initiative de Rock&Folk de nous traduire les hors-séries d’UNCUT (magazine qui reste une référence absolue en matière de critique avec MOJO) sur les grands groupes et artistes qui ont marqué l’histoire et/ou qui continuent de le faire. Le grand intérêt de la démarche est de balayer toute l’histoire, certes avec les interviews d’époque (celui sur Lou Reed vaut son pesant de cacahuètes), mais surtout les disques avec un nouveau regard critique (celui de Lou Reed est aussi très intéressant). Ceci permet justement de se pencher sur les disques sortis après l’âge d’or et, ce que nous apprécions beaucoup avec Audrey, c’est cette grille de lecture offerte par chansons par chanson à l’aide de la classique note d’une à cinq étoiles. Ceci correspond exactement à notre regard, à savoir que le plus important n’est pas forcément l’album, mais bien les chansons (d’où la ventilation du blog chansons/albums).

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