Cette rubrique tente de donner une seconde chance à des groupes/disques qui ont pour une raison une autre auront perdu de leur éclat et/ou suscité une indifférence qu’on peut trouver injustifié.
Il y a quelques semaines, Duke nous a gratifié d’un bel article sur les débuts blues de Fleetwood Mac sous le haut patronage de Peter Green qui était clairement l’élément fort de la formation. Malheureusement pour le groupe, ce dernier les laissera en plan après trois albums. C’est d’ailleurs la période dont on parle plus, après bien sûr celle des mid 70’s/80’s que tout le monde connait avec les hits en or massif parfaitement calibrés pour les radios FM, qui feront la renommée et le succès du groupe, sans parler de leurs frasques et excès de cette période qui sont entrés dans la légende. Pour y parvenir, la musique du groupe aura complètement quitté les terres du blues, notamment avec l’arrivée d’un couple de songwriters (et dans la vie, mais chez Fleetwood Mac, cela ne dure qu’un temps) hors pairs nommés Stevie Nicks et Lindsey Buckingam. En effet, ceux-ci viendront notamment avec une optique plus « moderne » avec notamment l’emploi de claviers.
Pendant longtemps, Fleetwood Mac a suscité chez moi une certaine indifférence. Avec le temps, je l’apprécie de plus en plus, parce qu’il en existe pour ainsi dire plusieurs. En effet, c’est décidément un drôle de groupe qu’on pourrait définir à géométrie très variable. Généralement quand on emploie cette expression, cela laisse entendre qu’il y a un leader (un peu dictateur) qui change les membres en fonction de ses besoins. Ici, c’est un peu l’histoire de Pink Floyd, mais en plus compliquée. Le point commun étant donc la présence de Mick Fleetwood à qui on doit le nom du groupe et qui sévissait derrière les fûts.
Et pour ma part, je souhaite m’attarder sur la période située entre 1969 et 1975, et dont pas grand monde parle.
Lire la suite Défendre l’indéfendable (2) – FLEETWOOD MAC sans Peter Green et sans Nicks/Buckingham