Echo And the Bunnymenest indéniablement un grand groupe. Et on peut compter sur lui pour le clamer haut et fort, car nous sommes certainement face à l’un des plus arrogants auxquels l’Angleterre ait donnés naissance. Il faut dire qu’avec leur chanteur, Ian McCulloch, il tenait un cabotin de première qui maniait la prétention, certainement non sans une point d’auto-dérision, dans un pays où, bien avant les frères Gallager, on se plaisait à reproduire les piques qu’il se plaisait à balancer à longueur d’interviews sur ses semblables moins talentueux à ses yeux que le plus grand groupe du monde dont il faisait bien entendu parti…
Pour preuve de sa grandeur et comme le souligne judicieusement la plume de Nicolas Ungemuth dans le dernier Rock&Folk, Echo and the Bunnymen saura réussir ce que peu de groupes auront réalisé: renaitre de manière brillante avec le splendide Evergreen (1997) après 10 ans (ou 7 ans si on compte Reverberation (1990) réalisé sans leur chanteur (et principal compositeur) Ian McCulloch). Si je partage totalement sa position sur le groupe sur ce disque en question, il ait un point sur lequel je diffère: Porcupine, qu’il cite, serait leur meilleur disque avec Ocean Rain (1984). Pour moi, ce serait l’inverse, il s’agit de son plus surestimé.
Cette rubrique est là pour dire tout la mal d’une chanson que tout le monde adooOOORE mais pas vous, alors, si vous aussi en avez une dont vous voulez retailler le portrait (en toute mauvaise fois, bien entendu, mais c’est tout le plaisir caché de cette rubrique), notre blog est là…
Je me faisais la réflexion qu’autant il était facile de s’en prendre aux Rolling Stones (Oui, je pense à Angie (ce titre a dû être écrit rien que pour donner satisfaction aux rockers de critiquer le groupe), à n’importe quel titre de Dirty Work (à défaut de Blue To Black), et certainement plein d’autres que je ne connais sans doute pas bien, tellement leur discographie mélange le sublime et le dispensable), mais que, pour les Beatles, la question était plus difficile.
Vous trouvez que s’attaquer à ce groupe est un acte blasphématoire? Eh bien raison de plus de se pencher sur leur dossier!
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Le(s) Clash (oui, parce qu’il s’agit d’un singulier normalement) ont une discographie inégale, mais qui recèle de trésors et surtout d’albums qui continuent d’exercer leur influence, et ce, bien au-delà de la sphère punk. La modernité du Clash est bien dans ce brassage et cette ouverture musicale sur le reggae ou même le disco et le hip hop, qui annonce l’esprit d’un Damon Albarn, par exemple.